“Un éléphant, ça trompe énormément” est une comptine à la fois drôle, rythmée et absurde, parfaite pour amuser les enfants de maternelle. À chaque reprise, on ajoute des éléphants imaginaires qui trompent “énormément”… tout en évoquant des éléments inattendus comme la peinture à l’huile et la peinture à l’eau.

C’est une ronde simple, facile à chanter, qui stimule l’imaginaire des enfants et leur permet de bouger, de taper dans les mains ou de mimer joyeusement les paroles. Un excellent moyen d’apprendre en s’amusant, tout en créant une dynamique collective.

Une comptine moderne et pleine d’humour

Contrairement aux chansons traditionnelles plus anciennes, “Un éléphant, ça trompe énormément” appartient au répertoire moderne des comptines françaises. Apparue dans la seconde moitié du XXe siècle, elle mêle humour décalé et références enfantines aux activités manuelles.

Sa structure cumulative (1 éléphant, 2 éléphants, 3 éléphants…) est parfaite pour stimuler la mémoire et installer progressivement une ambiance festive.

Quand chanter “Un éléphant, ça trompe énormément” ?

Quelques idées de moments parfaits :

• En atelier de musique ou de langage, pour jouer avec les sons et les gestes
• Lors d’une récréation, pour libérer l’énergie en ronde
• Pendant une activité artistique, en écho au thème de la peinture évoqué dans la chanson
• Avant une histoire, pour s’amuser rapidement sans s’exciter
• À l’anniversaire d’un enfant, en improvisant une “parade d’éléphants”

Variante : mimer les différentes peintures pendant la chanson (“huile” avec de grands gestes amples, “eau” avec des mouvements rapides et légers).

Une version vidéo à découvrir

Les paroles de “Un éléphant ça trompe énormément” :

 Un éléphant, ça trompe, ça trompe
Un éléphant, ça trompe énormément
La peinture à l’huile c’est plus difficile
Mais c’est bien plus beau que la peinture à l’eau

Deux éléphants, ça trompe, ça trompe
Deux éléphants, ça trompe énormément
La peinture à l’huile c’est plus difficile
Mais c’est bien plus beau que la peinture à l’eau

Trois éléphants… (et ainsi de suite…)

Comment animer la ronde ?

Disposition : en cercle ou en ligne.

Déroulé du jeu :

1. Les enfants chantent ensemble, en se balançant d’un pied sur l’autre ou en tournant doucement.
2. Sur chaque “ça trompe énormément”, on peut :
   
   • Mimer une trompe avec le bras devant le visage
   • Marcher en grand pas exagérés, pour imiter l’allure d’un éléphant
   • Taper dans les mains à la fin de chaque strophe
3. Quand on chante “La peinture à l’huile…”, les enfants peuvent faire semblant de peindre de grands gestes dans les airs.
4. À chaque nouvel éléphant (2, 3, 4…), le mouvement s’amplifie et devient plus joyeux et un peu plus rapide.

Variante amusante : au lieu d’ajouter simplement des éléphants, inventer d’autres animaux qui “trompent” ou qui peignent avec des techniques différentes !